Conférence de presse du 27 juillet 2012

Publié le par collectif-oin-plaineduvar

Vendredi 27 juillet 2012, le collectif "O.I.N. Plaine du Var : pour un débat citoyen" avec le Mouvement Citoyen du Pays Niçois tenait une conférence de presse visant à exposer les requêtes en justice envoyée par la famille Carabalona-Venturino envers notamment la ville de Nice qui a ordonné le vol d'une banderole chez eux.

 

Voici la vidéo du journal de France 3 côte d'azur :

 

JT local du 27 juillet 2012 à 19h et du 30 juillet à 19h

 


Terra Segurana FR3 le 27 juillet 2012 par biancomula

 

 

Voici le lien pour écouter le journal de France Bleue Azur :

 

http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=77a0aadafc5b81b72d348f9bbf9920e1&5b3ad81a915494b3b3cff368659cd6d0_info_mode=infos

 

Agora FM a diffusé cela dans son émission d'hier - vendredi - 12h15

 

Le Patriote va publier un article dans son journal de vendredi prochain

 

Voici le compte-rendu des interventions lors de notre conférence de presse ( c'est écrit avec vie, ce n'est pas au mot ce que nous avons tous et toutes dit)


Famille Carabalona - Venturino - Lastere : "Nous sommes harcelés moralement par la mairie depuis des mois, depuis qu'on leur a dit qu'on ne voulait pas de cette maison en face en remplacement de la notre. On reçoit des pressions quotidiennes en tout genre. La ville de nice a même envoyé quelqu'un voler une banderole qui était à l'intérieur de notre propriété, nous menaçant d'appeler la police municipale si on ne les laissait pas intervenir."

Nadège "Nous avons aidé cette famille à rédiger des requêtes au procureur de la république face à ces procédés inadmissibles de la ville de nice qui montrent bien qu'Estrosi n'aime pas les personnes âgés qui ne lui sont pas favorables et en vient à exercer des pressions innommables pour arriver à ses fins. Le plus choquant a été le vol de cette banderole, que la ville de nice a ordonné via une société privée chargée pourtant d'effacer des tags. Cette banderole était soi-disant jugé comme étant "injurieuse" alors qu'il était écrit "non aux expropriations". Qui plus est, la personne n'a pas reçu d'ordre de mission formel et à du voler du matériel se trouvant dans la propriété, commettant ainsi une infraction grave. En plus, de la requête que nous avons envoyée, des élues - Emmanuelle Gaziello et Mari-Luz Nicaise -  ont attaqué Estrosi et ont notamment obtenu l'intervention de l'Inspection de la Gestion des Services Publics (I.G.S.) car il y a clairement "dévoiement de marchés publics" !"

Montserrat "Mon expérience d'associative sur Levens en faveur de la défense de l'environnement m'a permis d'apprendre que les recours contre des projets monstrueux peuvent aboutir. Nous avons gagné le recours contre le projet du rond-point à Levens, au Grand Près. Ce projet est révélateur de la manière dont sont fait tous les projets : en toute opacité et en dilapant de l'argent public. Car ces projets sont inutiles et nous enlèvent les terres fertiles, si propices à l'agriculture. Sur ce merveilleux terrain agricole, la ville de nice et métropole veut construire une autoroute de 40 mètres de large, ce qui est complétement aberrant. Ce sont des projets au coup par coup et sans budgétisation précise, c'est inadmissible !'

Famille Carabalona - Venturino - Lastere : "Pour faire leur autoroute de 40 mètres de large, la ville de nice n'a même pas négocié avec nous alors qu'il ont bien été négocié avec leurs petits copains pour faire faire un virage à cette voie, c'est de notoriété publique ! Nous ils nous ont dit - souligner que jeannine lastere a aussi été victime de harcélement - soit vous prenez la maison en face ( maison qui a cent ans passé et qui est minuscule pour nous trois) soit c'est rien ! C'est scandaleux, c'est comme dire "coopère ou crève" !"

André Dettori " Il est anormal de constater que le projet initial de voie de 40 mètre était en ligne droite, alors que là on opère un virage sans justification aucune ni réponse aucune de la part de la mairie. Qui plus est il est aberrant de constater qu'on veut réaliser une voirie supplémentaire alors qu'on a d'un côté la 202 et de l'autre l'avenue sainte marguerite."

Nadège "En plus, l'utilité publique du projet est justifiée par la multimodalité. Or, sur le projet actuel, en vertu des documents présents lors de l'enquête publique, il y a seulement une ligne tracée entre les deux fois deux voies, notifiée "T.G.S.P." ligne tapissée de pelouse qui ne peut donc en aucun cas constituer une voie de bus en site propre et qui ne fait pas l'objet d'un tracé de tramway. Qui plus est, aucun tramway ni voie de bus en site propre sur la plaine du var n'ont été budgétisés pour l'heure. Concernant l'opacité dont ce projet fait l'objet, en plus des réponses vaseuses des commissaires enquêteurs à nos remarques, il est à noté que France Nature Environnement a demandé l'intégralité du dossier concernant la voie des 40 mètres et la ville de nice leur bloque l'accès aux documents, c'est purement et simple illégal et inadmissible !"

On peut ensuite intervenir de manière collective afin de dire qu'il est scandaleux d'exproprier pour des projets inutiles et opaques, de spolier des citoyens et de bétonner illégalement les terres les plus fertiles d'Europe sur lesquelles 150 jeunes veulent s'installer, des jeunes dont la ville de nice cache volontairement l'existence aux propriétaires terriens, et qu'Estrosi maintient donc au chômage, pour quelqu'un qui prétend sauver le plein emploi, c'est un comble !

 

Gabriel tenait à que l'on retranscrive cela "je suis membre de cinq associations. Dans chacune de ces associations je connais des jeunes qui veulent se lancer dans l'agriculture et l'aide au maraichage, il est donc absurde que des terres aussi fertiles que celles de la plaine du var ne puisse pas leur permettre d'exercer leur métier"

Jean-Marc je sais que tu voulais centrer sur l'agriculture...

 

Jean-Marc Mouvemen Citoyen du Pays Niçois "

Com. de press. Vendredi 27 Juillet.

 

Le Countea de Nissa supporte depuis un siècle une malédiction, le tourisme et ses corollaires la spéculation foncière et immobilière. Le moins que l’on peut dire c’est que cette situation n’a guère enrichi les Niçois. Les premières victimes en ont été les agriculteurs , certains plus cupides que d’autres ont cédé les terres de leurs ancêtres pour de l’argent, leurs familles ne se sont pas pour autant enrichies et aujourd’hui leurs petits-enfants ou leurs arrières petits enfant regardent le paysage urbanisé à outrance avec nostalgie et rancœur. D’autres n’ont pu faire autrement la concurrence des produits venus d’ailleurs grâce à l’aéroport, à l’autoroute de l’Esterel et à l’implantation des grandes surface (dont Carrefour Lingostière établit sans permis de construire) les ont rendus peu compétitifs. Le revenu agricole étant devenu insuffisant pour vivre décemment, et les taxes et droits de successions ne pouvant être honoré compte tenu de la spéculation foncière, ; ils ont vendu les terres au fur et à mesure.

L’avidité des spéculateurs et des promoteurs s’est épandue grâce au manque de lucidité des dirigeants  politiques qui se sont succédé jusqu’alors. Alors que les plans d’urbanisme de la ville de Nice et de ses environs furent définis par le Consiglio d’Ornato avant l’annexion française puis par le plan Cornudet en 1931, à partir de la fin des années 1950, on laisse faire n’importe quoi sans vision à long terme puisque la seule chose qui compte c’est la prochaine réélection et la satisfaction d’une certaine clientèle électorale dont Nice-Matin reflète parfaitement depuis 40 ans l’idéologie et les intérêts.

Comme me le disait mon grand-père et comme le répètent encore aujourd’hui les gens de ma génération : «  Si Nice n’a pas crevé de faim en 1944, c’est grâce aux paysans de la Plaine du Var et des Collines de Nice. » Mais cette situation ne peut se reproduire, il n’y aura plus de guerre et il y aura toujours du carburant pour faire circuler les camions et du nucléaire pour faire circuler les trains. Auchan, Carrefour, ED l’épicier, Super U etc... regorgeront toujours de marchandise, nous devrions en être convaincu.

Mais Nice manque de logement et d’infrastructure, c’est probable surtout pour loger les moins riches, ceux qui comme domestiques salariés (Femmes de ménages, Assistantes de Vie, personnel des hôpitaux, petits fonctionnaires (dont instituteurs et policiers), jardiniers, ouvriers d’entretiens et petits artisans sont indispensables au niveau de vie d’une certaine clientèle Côte d’Azur et sont victimes de la spéculation immobilière.

Mais il faut aussi se poser une question de fond, celle de la capacité d’accueil de notre pays en fonction de ses ressources alimentaires (Terre cultivable et eau potable) ainsi que de ses ressources énergétiques. Il faudra aussi penser à la sécurité des habitants des collines, car aujourd’hui pour ne pas perdre d’électeur certains élus qui ont aussi des intérêts directs ou familiaux dans le BTP ont laissé faire n’importe quoi. De telle manière qu’aujourd’hui dans certains quartiers, la nuit à cause des problèmes de stationnements, les Pompiers ont du mal à intervenir pour porter secours aux habitants. Sans parler que l’imperméabilisation des sols et leur surcharge fait courir des risques de glissements de terrain. Et oui, l’insécurité n’existe pas qu’aux moulins ou à l’Ariane. La préservation des terres fertiles du Var est aujourd’hui un objectif prioritaire dans tous projets d’aménagement, et c’est dans cet unique but qu’au cours de ces vingt dernières années on a laissé partir en friche commerciale de nombreuses parcelles pour qu’elles ne soient plus utilisables pour des projets agricoles. A ce propos en regardants les photographies aériennes de ces dix dernières années, on constate une aggravation de la situation, on a transformé des parcelles agricoles en zone de dépôts commercial ou industriel souvent à ciel ouvert. Il a bien fallut déposer des permis de construire ou des demandes de travaux divers pour en arriver là, alors qui les a approuvé. Certains politiques déplorent que depuis trente ans on ait laissé faire n’importe quoi dans la plaine du Var, mais la plupart de ces politiques ont des responsabilités dans ce qui s’est passé . Alura sian minga d’ou pelandroun  e que nen pillan pas per di couillounas. (Alors nous ne sommes plus des gamins, qu’ils ne nous prennent plus pour des couillons). La lutte que nous menons est loin d’être perdu d’avance car nous jouons sur le facteur durée de la résistance, dans un monde ou l’argent des investisseurs à besoin de s’investir le plus rapidement possible tout îlot de résistance conduit ces investisseurs à aller ailleurs. Surtout quand on leur a promis justement que tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. C’est pour cela que l’Opération Terra Segurana est insupportable aux décideurs de l’aménagement spéculatif dit OIN de la Plaine du Var. Contrecarrer en matière de budget de communication l’effet produit par une simple banderole sur l’état d’esprit des investisseur leur coûte très cher.

A sara dura !

 

Per lou Motou Citadini d’ou Païs Nissart : JM FONSECA dich Barbajohan.

 

 dernier lien Faire Journaux, édition locales, Nice 27 juillet."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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