Dossier extension du complexe commercial Cap 3000
Il est urgent que tout le monde se mobilise sur ce dossier d'extension de Cap 3000
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Saint Laurent du Var - Cap 3000 - PLU mise en compatibilité
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Dossier Technique
1. Intérêt général du projet
2. Mise en compatibilité du PLU
2.1. Rapport de présentation
2.2. Orientation d’aménagement
2.3.Règlement mis en compatibilité
2.4. Plan de zonage mis en compatibilité
2.5.Annexes
Amenagements de voiries - Saint Laurent du Var - Quartier du Lac
1.Etude d'impact
2.Evaluation des incidences Natura 2000
3.Eléments juridiques et administratifs
4.Avis obligatorie émis sur le projet
5.Bilan de la concertation publique
6.Réponse à l'avis de l'autorité environnementale
Cap 3000, mise en compatibilité du PLU.
A.- Libellé :
Il est étonnant de constater que le vocabulaire de ce dossier comporter encore des termes proscrits par la loi depuis 2011. SCHON, SCHOB etc. doivent être remplacés par "surface de plancher".
B.- Manque de transparence :
Le PLU de Saint Laurent du Var a été approuvé le 21/08/2013. Comment comprendre que les projets d’extension n’y figurent pas, alors que des permis les concernant ont été accordés de longue date, notamment ceux du 2-10-2012 pour les 4 restaurants semi enterrés.
C.- Inondabilité :
L'association ACL a déposé un recours au TA contre le PLU de Saint Laurent du Var.
Notre avocat Maître Boitel y relève la non compatibilité du l'ensemble du Cap 3000 avec le PPRI de la basse vallée du Var, qui le situe en zone inondable (zone rouge et zone bleue), et se réfère à des études qui mentionnent : « La zone étant susceptible d’être submergée par une hauteur d’eau de 7m, 6,27m, 5,73m en prenant comme référence une crue centennale pour un débit de 3.800 m3/s. ».
Pour lutter contre le risque de crue exceptionnelle évalué à 5.000m3/s, le projet d'extension du Cap 3000 prévoie la création d’un chenal de protection de surverse de crue d'une section de 6m x 3,5m. Cela ne modifie pas pour autant le PPRI.
Aucune pièce du dossier ne justifie le dimensionnement de ce chenal, et n'apporte la preuve qu'il sera capable d’absorber le débit de la surverse de crue exceptionnelle, d’autant que la nappe phréatique affleure, et que les experts du GIEC prévoient une aggravation de l'ampleur et de la fréquence des risques.
Une étude sur la dangerosité des digues du Var vient d'être lancée, notamment sur la rive droite du Var, et dont lesrésultats et préconisations devaient impérativement précéder ce projet..
Dans le cadre de l'enquête publique, et en l'absence des informations résultant de cette étude, la population n'a pas la possibilité d' émettre un avis en toute connaissance de cause sur un projet ce cette ampleur qui risque d'engager la sécurité de milliers de personnes, employés et clients.
D.- Imperméabilisation des sols :
Le projet, comme à l'habitude sur notre département, est surdimensionné avec une surface de plancher totale de 63.946 m2.
Suite aux remarques relevant l’insuffisance de parkings, 4.500 places ont été envisagées, avec la création de deux silos de 26m de haut.
Les projets de murs en partie végétalisés, servant à masquer les bâtiments le long du Var sont purement et simplement affreux. Comment sont-ils supposés résister aux bourrasques de vent violentes de notre région ?
Il en résulte que la totalité des parcelles est bétonnée, ne laissant qu'une maigre bande végétalisée entre les bâtiments et les allées !
La plantation de quelques araucarias, dont les dont chacun s'accorde d’ailleurs qu’ils ne supportent pas les climats chauds et secs, ne peut prétendre au qualificatif de projet écologique et durable.
Il faut rappeler que cette zone dite « quartier du lac » était une zone humide, avec une roselière où pullulait une faune sauvage exceptionnelle.
A noter quel’antériorité de propriété de ce domaine publique pose toujours question.
C.- Zone Natura 2000
La surélévation de la digue avec un canal de 6m X 3,5m, la pose de palplanches dans l’estuaire, le charriage de terre et matériaux, risquent de fortement impacter la vie de l’estuaire site Natura 2000.
E.- Voiries
Les ingénieurs tentent de trouver des solutions pour résoudre les embouteillages récurrents : pour les trémies, si par miracle, elles parviennent à jouer un rôle pour l'évacuation du centre commercial, la situation enclavée du projet, additionnée à un environnement déjà saturé, et dont le PLU, l'OIN et la Métropole prévoient encore la densification, ne semble présager qu' une saturation générale.
S'y ajoute le point de franchissement de la voie ferrée, qui est très fréquenté par les véhicules venant de l’ouest et rejoignant la rive droite du var.
En conclusion :
il s’agit d’un projet surdimensionné, tout béton, en zone inondable, hors PLU, avant-coureur d’embouteillages et ne respectant pas la zone Natura 2000.
En conséquence nous pouvons être que défavorables à ce projet en l'état.
Cap 3000, mise en compatibilité du PLU.
Le PLU de Saint Laurent du Var a été mis en enquête, approuvé à échéance du 21/08/2013. Ce
projet d’extension n’y était pas intégré ni même le permis du 3 octobre 2012 des 4 restaurants. ACL
a effectué un recours contre le PLU de Saint Laurent du Var, concernant Cap 3000, notre avocat
Maître Boitel y mentionne la non compatibilité avec le PPRI qui situe le site en zone rouge. « La zone
étant susceptible d’être submergée par une hauteur d’eau de 7m, 6,27m, 5,73m en prenant comme
référence une crue centennale pour un débit de 3800m3/s. »
Concernant le projet Cap 3000 mentionne la création d’un chenal de protection de surverse de crue
de 6m x 3,5m. Cela ne modifie pas pour autant le PPRI. Aucune pièce du dossier ne prouve que ce
chenal soit capable d’absorber la surverse d’un débit d’une crue exceptionnelle soit 5000m3/s,
d’autant que la nappe phréatique affleure. Les prévisions du GIEC plaidant pour une aggravation de
la situation.
Le projet, comme habituellement sur notre département, est surdimensionné soit 63 946m2
de surface de plancher* : devant les remarques de l’insuffisance de parkings, 4500 places sont
envisagées, soit la création de deux silos de 26m de haut. Il en résulte que la totalité de la zone est
bétonnée ! La plantation de quelques araucarias dont les livres de jardinage affirment d’ailleurs qu’ils
ne supportent pas les climats chauds et secs, ne peut compenser le dommage écologique. Il faut
rappeler que cette zone dite « quartier du lac » était une roselière où pullulait la faune sauvage. La
question quant à l’antériorité de propriété de ce domaine publique pose d’ailleurs question.
La surélévation de la digue avec un canal de 6m X 3,5m, la pose de palplanches dans l’estuaire, le
charriage de terre et matériaux risquent de fortement impacter la vie de l’estuaire site Natura 2000.
Les ingénieurs font preuve de tentative de solutions quant aux parkings, pour les trémies, si par
miracle, elles parviennent à jouer un rôle pour la sortie immédiate du centre commercial, la situation
enclavée du projet, additionnée aux autres qui fleurissent alentour, semble tourner vers la saturation
automobile. Le rare franchissement de la voie ferrée, est très fréquenté par les véhicules venant de
l’ouest et rejoignant la rive droite du var
Une étude de dangerosité des digues est en cours particulièrement sur la rive droite du Var. Elle
aurait dû précéder le projet.
En conclusion, il s’agit d’un projet surdimensionné, tout béton, en zone inondable, hors PLU, avant-
coureur d’embouteillages et ne respectant pas la zone Natura 2000.
*conformément à la loi, remplacer SHOB par surface de plancher.